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PRO VELO Valais Wallis

PRO VELO Valais Wallis

L’association pour la promotion de la mobilité cyclable quotidienne et la défense des cyclistes en Valais.

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Juridique

30km/h: l’influence du lobby de la voiture sur le Parlement fédéral

28 avril 2024

Une motion a priori anodine

Décembre 2021, session parlementaire d’hiver, Berne. Alors que le monde politique se remet à peine des sessions mouvementées liées à la pandémie du Covid-19, des sujets comme celui de la mobilité refont leur apparition dans les discussions.

Un Conseiller national libéral-radical du canton de Lucerne dépose alors une motion intitulée « Consolider la hiérarchie du réseau routier à l’intérieur comme à l’extérieur des localités ». En somme, la motion demande de garantir – plus précisément d’ancrer – la hiérarchie du réseau routier dans la loi fédérale sur la circulation routière, en garantissant que les zones de 30 km/h demeurent une exception sur les routes à orientation trafic à l’intérieur des localités.

Les nouvelles dispositions

La loi sur la circulation routière stipule que l’autorité ne peut abaisser la vitesse maximale de 50km/h sur les routes à orientation trafic que sur la base d’une expertise.

Entre le dépôt de la motion parlementaire en 2021 et le débat au Parlement fédéral (automne 2023 au Conseil national et printemps 2024 au Conseil des Etats), de nouvelles dispositions fédérales sont entrées en vigueur début 2023.

Parmi celles-ci, la suppression de l’obligation d’établir une expertise dans les rues à orientation résidentielle pour diminuer la vitesse. Les communes peuvent ainsi diminuer la vitesse maximale sur une route résidentielle à 30km/h, sans effectuer d’expertise (alors que celle-ci demeure pour les routes à orientation trafic).

Le Conseil fédéral rappelait au passage l’importance et le maintien du régime différencié entre limitations à 50km/h et zones à 30km/h et réfutait une quelconque volonté de vouloir instaurer des zones à 30km/h de manière généralisée.

La clarté de la législation actuelle

Selon le motionnaire PLR, la législation fédérale n’était pas suffisamment claire, il s’agirait d’introduire une réglementation claire de la hiérarchie entre les routes à orientation trafic en localité et les routes à orientation résidentielle.

Or, comme le rappelle le Conseil fédéral, une telle réglementation était déjà en vigueur, même si elle n’était pas inscrite dans la loi mais dans l’ordonnance y relative.

Ainsi, pour réellement mettre en œuvre la volonté du motionnaire, il aurait fallu abolir la possibilité de diminuer la vitesse sur des routes à orientation trafic, en supprimant tout simplement la possibilité de le faire moyennant une expertise qui démontre les bienfaits d’une telle réduction de vitesse.

Albert Rösti, Conseiller fédéral en charge de la mobilité:

Pour atteindre le véritable objectif de la motion, il faudrait renforcer le droit en vigueur et ne pas se contenter d’inscrire dans la loi, plutôt que dans l’ordonnance, les prescriptions actuelles relatives à la limitation de vitesse à 30 km/h. Il faudrait donc quasiment écrire que la vitesse est en principe de 50 km/h sur les routes à orientation trafic et supprimer la référence à l’expertise.

La motion a finalement été acceptée par une large majorité dans les deux chambres fédérales.

La face cachée de la motion

Mais alors, diriez-vous, pourquoi cette motion, si de telles dispositions sont déjà en vigueur dans la pratique ? Plusieurs explications existent.

1. Une question de fédéralisme

Une majorité des membres du Parlement ne soutient pas les politiques de généralisation de la réduction de la vitesse, menées au niveau local (cantonal, mais surtout communal). Le seul moyen pour les élus fédéraux de contrecarrer ces avancées est de restreindre le champ d’action des communes, et compliquer administrativement la mise en œuvre des zones à 30km/h.

L’action politique, qui semble donc a priori anodine, est en réalité une ingérence de la politique fédérale dans les politiques de mobilité locales. Les élus fédéraux, peu conscients des problématiques locales, contournent ainsi les revendications communales.

2. Une vision archaïque de la mobilité

Une large partie du monde politique croît, à tord, que la fluidité du trafic augmentera avec l’augmentation de la vitesse maximale dans les agglomérations.

Dans les faits, c’est le contraire, et une telle vision reflète une grande méconnaissance des théories de la mobilité. Les zones à 30km/h fluidifient le trafic, et les routes déjà tant congestionnées ne permettent en pratique de toute manière rarement une vitesse supérieure à 30km/h.

Quand bien même la nuit, une vitesse à 50 km/h pourrait théoriquement valoir (car il n’y a pas de congestions), d’autres arguments, surtout liés à la santé, parlent en défaveur d’une telle mesure. En effet, diminuer la vitesse dans les agglomérations, même sur les routes dédiées au trafic au sein des agglomérations, augmente la qualité de vie des habitantes et habitants.

En milieu urbain, l’exception devrait être la vitesse maximale de 50 km/h et la règle les zones à 30 km/h, et non l’inverse.

3. Une soumission, parfois involontaire, au lobby de la voiture

Les conséquences de cette motion, c’est l’introduction de complications administratives, car les dispositions inscrites jusqu’à présent dans l’ordonnance le seront dans la loi.

Cela ouvre potentiellement la porte à une modification de l’ordonnance (qui doit respecter la volonté du législateur de vouloir des zones à 30 km/h uniquement de manière exceptionnelle).

Ainsi, le législateur fédéral suit, potentiellement sans même s’en rendre compte, le lobby de la voiture, qui agit à l’encontre des politiques urbaines, dont les bienfaits et l’efficacité (aussi en matière de fluidité) sont scientifiquement fondés.

PRO VELO Valais/Wallis s’engagera toujours en faveur des mesures qui sont fondées sur la science, et non pas sur une idéologie pro-voiture, dont la réelle vocation est le maintien d’une vision du tout-à-la-voiture, désuète depuis bien longtemps.


Cet automne, nous voterons sur le projet d’extension des autoroutes.

Nous nous engageons pour que l’argent public soit alloué à des projets plus responsables !

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Que faire en cas d’accident?

9 décembre 2023

Vous avez un accident et ne savez pas quoi faire? On vous guide!

AU MOMENT DE L’ACCIDENT

  1. Alerter: appeler la police (en cas de dommages corporels ou de désaccord entre les parties), exiger les coordonnées de toutes les parties prenantes.
  2. Dommages matériels : noter l’immatriculation et l’assurance RC de la personne ayant occasionné l’accident, remplir un constat européen d’accident.
  3. Déposer plainte: même après avoir reçu une confirmation écrite de la responsabilité.
Une plainte peut être déposée jusqu’à 3 mois après l’accident. Prenez impérativement le temps de la réflexion, indépendamment de l’avis de la police !



APRÈS L’ACCIDENT

  1. En cas de douleurs, consulter un médecin (même si apparition après l’état de choc). Demander un certificat médical et documenter les blessures.
  2. En cas de responsabilité pas clairement établie, demander par écrit le rapport de police auprès du Ministère public
  3. Demander une reconnaissance de responsabilité complète auprès de l’assurance RC de la personne ayant occasionné l’accident (si responsabilité complète lui incombe).
  4. Annoncer l’accident : employeur, assurance-accidents ou, le cas échéant, caisse maladie ou ORP.
  5. Lister les dommages/positions pour l’assurance (véhicule, perte de gain, aide, etc.), en conservant les justificatifs.
  6. Contacter RoadCross et PRO VELO Valais/Wallis.

BESOIN D’AIDE?

CONTACTE-NOUS !

ROADCROSS
PRO VELO



En collaboration avec :

Sois visible la nuit!

15 octobre 2022

Les nuits rallongent, et pour les cyclistes cela signifie une chose: il fait sombre lorsqu’ils quittent leur domicile et rentrent du boulot.
La visibilité est souvent considérée comme une tare, et pourtant elle sauve des vies! Le bureau de prévention des accidents (BPA) estime que près de la moitié des accidents pourraient être évités si les personnes impliquées se voyaient 1 seconde plus tôt.

Voici quelques informations et conseils.

Que dit la loi?

L’éclairage de nuit est obligatoire pour les vélos !
Selon la loi, « le véhicule sera éclairé dès le moment où les autres usagers de la route pourraient ne pas le remarquer à temps » (art. 30, ordonnance sur les règles de la circulation routière). Plus précisément, « entre la tombée de la nuit et le lever du jour et lorsque les conditions atmosphériques l’exigent, les véhicules seront éclairés » (art. 41, loi fédérale sur la circulation routière).


Le phare doit être visible à une distance de 100 m de nuit par temps clair!
Selon les art. 216 et 217 de l’Ordonnance concernant les exigences techniques requises pour les véhicules routiers (OETV), les cycles doivent être munis au moins d’un feu blanc à l’avant et d’un feu rouge à l’arrière non clignotants!

Les vélos électriques doivent avoir des phares, même de jour!
Depuis le mois d’avril 2022, l’éclairage de jour est obligatoire pour tous les vélos électriques, y compris les VTT (lire plus ici). Il peut être amovible.

Les vélos doivent porter deux catadioptres – devant et derrière!
Leur plage éclairante doit avoir une surface d’au moins 10 cm2. De nuit, par temps clair, ces catadioptres doivent être visibles à une distance de 100 m dans le faisceau des feux de route d’un véhicule automobile (art. 217 OETV).

Les pédales doivent aussi porter des catadioptres – devant et derrière!
Leur plage éclairante doit mesurer au moins 5 cm2. Font exception les pédales de course, les pédales de sécurité et dispositifs assimilés (art. 217 OETV).

Et en cas de non-respect de la loi?

Vous risquez non seulement votre vie, mais aussi une amende (définies par l’ordonnance sur les amendes d’ordre).

Circuler sans feu sur une route non-éclairée de nuit : 60 francs
Circuler sans feu sur une route éclairée de nuit : 40 francs
Rouler sans catadioptre fixe: 40 francs

Quel phare choisir?

Plusieurs études et conseils ont mis en évidence les meilleures phares.

  • Etude du TCS
  • Conseils de Made Visible

L’action lumière de PRO VELO

Chaque année, nous sensibilisons les usagers de la petite reine à être visible, pour les rendre attentifs à leur sécurité et à celle d’autrui.

La 16e journée de la lumière aura lieu le 3 novembre 2022!
PRO VELO Valais sera présent aux gares de Sion et Martigny pour une action de sensibilisation en collaboration avec la police cantonale.

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Roule au centre dans le giratoire!

17 mars 2022

Le 17 mars, PRO VÉLO Valais/Wallis a organisé une action de sensibilisation dans un giratoire très fréquenté en ville de Martigny, en collaboration avec la police cantonale et la police municipale.

Les giratoires, un point noir pour les cyclistes

Pour des raisons de gabarits (largeur des routes), les bandes cyclables s’arrêtent régulièrement avant un giratoire. La situation devient alors souvent dangereuse pour les cyclistes. En effet, nombreux sont les cyclistes et automobilistes qui ne savent pas exactement où circuler.

Les statistiques montrent que les accidents de vélo sont particulièrement représentés dans les accidents survenant dans les carrefours à sens giratoire: en moyenne, un cycliste est impliqué dans près d’un tiers des accidents.

Que dit la loi?

De manière générale, un cycliste est sensé tenir sa droite. Dans les giratoires, l’ordonnance sur les règles de la circulation routière prévoit toutefois une exception. Un cycliste peut (c’est même très fortement recommandé) déroger à son obligation de tenir sa droite (art. 41b, al.3 OCR).

Le Conseil fédéral le rappelle clairement dans sa réponse à une interpellation parlementaire en 2019.


Alors, comment faire?

Voici un petit rappel en vidéo :

Source : Made Visible, partenaire de l’action


La proposition de PRO VÉLO Valais/Wallis

Les giratoires tendent à remplacer les feux, pour des raisons de fluidification du trafic. L’avènement de nombreux giratoires à double voie rend la cohabitation encore plus dangereuse.

Au lieu de construire ces giratoires à double voie, dont l’efficacité est loin d’être démontrée, des giratoires de gabarit similaire contenant des pistes cyclables devraient être instaurés.

Exemple aux Pays-Bas:

Source: Bicycle Dutch

Communiqué de presse de PRO VÉLO Valais/Wallis (17.03.2022)

NORMES VSS: stationnements pour les vélos

28 novembre 2021

VSS est l’organisme suisse de normalisation pour le domaine de la route et des transports.
Il s’agit d’une association de professionnels, d’entreprises et d’institutions actifs dans la planification, la conception de projets, la construction, l’exploitation, l’entretien, l’usage et la déconstruction d’infrastructures de transport.
La VSS édite entre autre les normes techniques pour la conception et la construction des routes. Bien que partiellement contraignantes, elles représentent l’état actuel des connaissances techniques qui devraient être respectées par les communes et les cantons.

Les principales exigences aux stationnements vélos sont résumées ci-après.

Types de stationnement vélos

Il existe 3 types de stationnements pour vélos:

  • Stationnement de courte durée : entre quelques minutes et 2h, pour visiteurs et clients
  • Stationnement de longue durée : durée supérieure à 2h, pour habitants, personnel, pendulaires et écoliers
  • Stationnement permanent : durée supérieure à une semaine

Notion de « besoin standard« 

Le nombre de places de stationnement pour vélos se définit en fonction du besoin standard, catégorisé soit

  • par des valeurs indicatives, surtout en cas de nouvelles constructions, transformations et réaffectations;
  • sur la base d’une enquête pour déterminer la demande actuelle, surtout par des recensements des vélos stationnés dans des cas de constructions et d’aménagements déjà existants;
  • par des relevés dans des aménagements comparables (exception), par exemple dans des centres commerciaux.

Cette évaluation du nombre permet une estimation de la surface nécessaire.

Détermination du besoin par des valeurs indicatives

Si le nombre de places de travail est connu, le besoin est déterminé par l’intensité d’utilisation (nombre de places de travail).

Si le nombre de places de travail n’est pas connu, le besoin est déterminé sur la base de la surface de plancher (= ensemble des espaces accessibles et fermés de toute part).

Dans le cas où autant l’intensité d’utilisation que la surface de plancher sont connus, la valeur la plus haute est choisie.

Liste de valeurs indicatives

Type d’utilisationNombre de parkings vélos pour les habitants / le personnelNombre de parkings vélos pour les visiteurs / la clientèle
Appartement 1 par pièce–
Entreprises de services avec beaucoup de clients (poste, banque, administration, …)2 / 10 places de travail3 / 10 places de travail
Hôpitaux, établissements médico-sociaux et homes 2 / 10 places de travail2 / 10 places de travail
Entreprises de services avec peu de clients2 / 10 places de travail0.5 / 10 places de travail
Artisanat et industrie 2 / 10 places de travail 0.5 / 10 places de travail
Magasins d’articles de consommation courante
(magasins d’alimentation, moyennes et petites succursales)
2 / 10 places de travail2-3 / 100
m² de surface de vente
Autres commerces 2 / 10 places de travail 0.5-1 / 100
m² de surface de vente
Centres commerciaux 2 / 10 places de travail 1-2 / 100
m² de surface de vente
Ecoles primaires (max 10 ans)2 / 10 places de travail1-3 / 10 élèves
Ecoles secondaires et cycles d’orientation2 / 10 places de travail 5-7 / 10 élèves
Collèges, écoles professionnelles et hautes écoles2 / 10 places de travail 3-5 / 10 étudiants
Gares, arrêts importants de trams/bus2 / 10 places de travail 1-4 / 10 voyageurs quittant la gare (selon région et situation)
Arrêts de trams/bus–Selon région et situation
Parkings–5 / 100 places de stationnements pour voitures
Restaurants2 / 10 places de travail2 / 10 places assises
Hôtels2 / 10 places de travail1 / 10 lits
Auberges2 / 10 places de travail 2 / 10 lits
Cinéma, disco, local de musique2 / 10 places de travail 4 / 10 visiteurs simultanés
Théâtre, salle de concert2 / 10 places de travail 0.5-1 / 10 places assises
Musée, exposition2 / 10 places de travail1 / 100
m² de surface d’exposition
Bibliothèque2 / 10 places de travail 3 / 10 visiteurs simultanés
Piscine en plein air2 / 10 places de travail 5 / 10 visiteurs simultanés
Aménagements sportifs, piscines couvertes, centres de fitness2 / 10 places de travail 3 / 10 visiteurs simultanés
Autres dispositions liées au besoin standard

Réduction du besoin standard

Dans le cas où la topographie est défavorable ou les surfaces sont indisponibles (ex. des centres-villes historiques bâtis de façon compacte), le besoin standard peut être réduit de 25-50%.

Augmentation du besoin standard

Si la topographie ou la situation est très favorable, l’infrastructure pour les vélos très développée ou la proportion d’utilisation du vélo exceptionnellement haute à l’endroit en question, le besoin standard peut être augmenté de 25-50%.

Adaptation du besoin standard

  • Une adaptation du besoin standard peut se faire localement. L’ampleur de la correction dépend de l’utilisation.
  • Exception: aucune adaptation n’est faite dans les immeubles d’habitation.
  • Gares et arrêts de transports publics: une adaptation doit être justifiée par une étude spécifique.

Réalisation par étapes

  • Si le besoin standard apparaît trop élevé ou est incertain, les 2/3 du nombre de places déterminé peut être aménagé dans un premier temps.

Moment du recensement

  • La norme définit clairement à quel moment (mois, jour et heure) le recensement doit être fait, et ce pour les catégories énumérées dans le tableau ci-dessus.
Déterminer l’emplacement

Le choix de l’emplacement se fait selon des critères bien définis:

  • La distance entre le bâtiment et le stationnement doit être la plus courte possible.
  • Elle ne devrait pas excéder 30 m pour le stationnement de courte durée.
  • Elle ne devrait pas excéder 100 m pour le stationnement de longue durée.
  • Les petits aménagements décentralisés sont privilégiés par rapport aux grands aménagements groupés.
  • Les aménagements doivent être accessibles.
  • Les places de stationnements sont en surface, sauf pour les stationnements permanents où ils peuvent être souterrains ou sur un étage supérieur.
  • Les aménagements sont séparés des places de parc pour voitures et à proximité des escaliers intérieurs.
  • Le stationnement pour vélos peut être réglé pour plusieurs bâtiments ou pour une zone.

Vélos à assistance électrique

22 février 2021

E-bike

Les vélos à assistance électrique sont soumis à des règles qui sont différentes de celles d’un vélo sans assistance électrique. Voici les principales: 

“Sont réputés “cyclomoteurs” […] les «cyclomoteurs légers», c’est-à-dire les véhicules équipés d’un système de propulsion électrique, dont la puissance du ou des moteurs n’excède pas 0,50 kW au total, pouvant atteindre une vitesse de 20 km/h au maximum de par leur construction et éventuellement équipés d’une assistance au pédalage jusqu’à 25 km/h” (art. 18 al.b OETV). Un vélo à assistance électrique dans ce cas est dit “lent”. 

Il faut être âgée d’au moins 14 ans pour conduire un vélo à assistance électrique “lent”. Entre 14 ans et 16 ans, un permis de catégorie M est obligatoire. (art. 5 et 6 OAC) 

Il est possible de transporter deux personnes sur un vélo électrique “lent” à condition qu’il soit équipé correctement. (art. 18 OETV) 

“Sont réputés «cyclomoteurs»: […] les véhicules monoplaces, à roues placées l’une derrière l’autre, pouvant atteindre une vitesse de 30 km/h au maximum de par leur construction, dont la puissance du ou des moteurs n’excède pas 1,00 kW au total et équipés: […] d’un système de propulsion électrique et d’une éventuelle assistance au pédalage jusqu’à 45 km/h;” (art. 18 al .a et a2 OETV). Un vélo à assistance électrique dans ce cas est dit “rapide”. 

Conduire un vélo à assistance électrique “rapide” nécessite une plaque de contrôle jaune et d’une assurance de responsabilité civile. (art. 90 OAC) Il est également obligatoire de porter un casque (art. 3b OCR) et d’un permis de conduire de la catégorie M (art. 3 et 6 OAC). 

Sources :

Ordonnance concernant les exigences techniques requises pour les véhicules routiers – OETV

Ordonnance sur les règles de la circulation routière – OCR

Ordonnance réglant l’admission des personnes et des véhicules à la circulation routière – OAC

PRO VELO Suisse

PRO VELO Genève

Debons Guérin

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