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Le 7 août prochain aura lieu la 4ème édition du Tour des Stations. Cette année, un défi de taille attend les participant : gravir l’équivalent de l’Everest en une journée, plus haut sommet du monde (ndlr : 8848m). “Les organisateurs du Tour des Stations ont souhaité offrir un défi mythique à ses coureurs. Ses participants pourront ainsi s’attaquer au dénivelé de l’Everest en un seul jour, sur 242km. Pour se faire, la magnifique montée des Mayens-de-la-Zour (1360m), située sur la commune de Savièse, viendra compléter le parcours de l’Ultrafondo lors de la prochaine édition.” nous explique Nadège Fischer, responsable opérationnel du Tour des Stations. Pour les personnes souhaitant un parcours plus “plat” et moins long, le Tour des Stations propose deux autres parcours : le Marmotte Granfondo (133km et 4700m de dénivelé) et le Mediofondo (74km et 2850m de dénivelé). Il y a également la possibilité de faire le parcours de l’Ultrafondo par équipe de trois coureurs.

Le vélo à assistance électrique étant en plein essor depuis quelques années, un parcours y sera spécialement dédié passant par le col du Lein et le col de la Croix-de-Coeur, le tout pour un total de 34km et 1950m de dénivelé. “Sous forme de balade gourmande avec des ravitaillements mettant en avant les produits du terroir, ce tracé saura toucher un large public.” commente Nadège Fischer.

Après une année 2020 rendue compliquée avec la pandémie du COVID-19, le comité est paré à toutes éventualités. “Malgré un contexte sanitaire difficile, les coureurs et leur entourage n’ont pas hésité à faire le déplacement jusqu’en Valais pour participer au Tour des Stations en faisant confiance à notre concept sanitaire consciencieusement établi.” note Nadège Fischer par rapport à l’édition 2020. Pour que la fête soit belle, plusieurs scénarios sont planifiés en fonction des diverses règles sanitaires potentiellement en vigueur en août prochain. C’est dans cette idée que l’organisation propose une nouvelle option lors des inscriptions. Cette dernière s’appelle Maxi Flex et elle permet plusieurs choses : changer de parcours, transmettre son dossard à une autre personne, reporter son inscription à l’année suivante.

Après Alberto Contador, Cadel Evans ou encore Primoz Roglic, peut-on s’attendre à avoir d’autres cyclistes de renom sur le Tour des Stations ? “À ce stade, nous n’avons pas de nom à révéler, mais cette année nous travaillons aussi sur la venue d’athlète féminine.” nous confie Nadège Fischer.

Au niveau des festivités, le village d’accueil où les participants pourront récupérer leur dossard se tiendra le jeudi 5 août de 16h à 20h et le vendredi 6 août de 12h à 20h à l’espace Saint-Marc au Châble. Il y aura également le village des exposants à visiter proposant diverses marques de cycles et de types d’accessoires. D’autres animations seront également à découvrir. Le samedi 7 août, jour de la course, les villages accueillant un ravitaillement vivront au rythme des coureurs se désaltérant, de la musique et des diverses animations s’y trouvant. À Verbier, l’arrivée des courses, une ambiance chaleureuse sera garantie pour accueillir les participants et le public.

Après 3 belles éditions, l’organisation vise le nombre de 3000 participants pour l’édition 2021, sous réserve d’une potentielle limitation du nombre de participants dû à la crise sanitaire. “Le principe de « premiers inscrits, dossards garantis » sera utilisé pour l’attribution des dossards.” commente Nadège Fischer. Pour qu’une telle organisation puisse avoir lieu, il faut bien évidemment un comité soudé mais également de nombreux bénévoles, notamment pour la sécurité du parcours. PRO VELO Valais Wallis s’est engagé auprès du Tour des Stations à fournir un certain nombre de bénévoles.

Pourquoi être bénévole lors de la prochaine édition du Tour des Stations ?

• Faire partie d’une organisation chaleureuse
• Permettre à cette organisation de continuer à exister
• Amener sa participation au développement du tourisme en Valais

Que reçois-tu en échange ?

• Des souvenirs
• Des rencontres
• Des cadeaux de la part de l’organisation
• Un gilet cycliste PRO VELO Valais Wallis

Alors, motivé(e) ? Inscris-toi sans plus attendre via le formulaire d’inscription ci-dessous !

*La période d’inscription pour les bénévoles est close ! Merci à ceux et celles qui se sont inscrit(e)s !*

Debons Guérin

Se déplacer à vélo en plaine est relativement aisé en temps normal. La topographie permet à toutes et tous, peu importe le niveau et le vélo, de pouvoir circuler à vélo sans trop de difficulté. En région de montagne, cela est différent. La topographie rend le déplacement à vélo beaucoup plus compliqué. Est-ce impossible pour autant ? La réponse est non et nous allons vous le montrer grâce à plusieurs exemples. 

À Lens, commune du Haut-Plateau, résident trois personnes qui, à elles seules, démontrent que le vélo peut être un moyen de déplacement régulier. Leurs trajets sont différents pour chacun. Patrick se déplace plusieurs fois par semaine pour se rendre à son travail à Sion en empruntant des chemins et des routes dans le vignoble. Steeve, quant à lui, se déplace jusqu’à Sierre, en empruntant une route 4×4 principalement. Pour finir, Mathias se déplace 5 fois par semaine à vélo jusqu’à Crans via des routes secondaires et forestières. 

Se déplacer à vélo me prend plus de temps 

Dans la majeure partie des cas, ceci est faux. Il a été démontré à de nombreuses fois que les trajets sur des courtes et moyennes distances étaient de la même durée, et même plus rapides, que les mêmes trajets effectués en voiture. Bien souvent, vous évitez de perdre du temps dans les bouchons lorsque vous êtes à vélo. Bien pratique lorsque nous nous déplaçons aux heures de pointe. 

Et qu’en est-il du déplacement à vélo depuis une région en hauteur ? 

Le déplacement vers la plaine ne vous prendra pas plus de temps qu’en voiture. Steeve, qui se déplace en vélo à assistance électrique, nous explique :  “Pour exemple, en voiture je mets 12 minutes par trajet (ndlr : Lens – Sierre). En e-bike, 12 minutes pour descendre et 27 minutes pour remonter en mode turbo.” Le trajet en descente n’est pas forcément une perte de temps. En revanche, il est clair qu’au retour, à la montée, vous allez forcément prendre un peu plus de temps. Le vélo à assistance électrique a dans ce cas l’avantage de vous faire arriver plus vite à votre domicile. 

Peut-on vraiment se déplacer à vélo par tous les temps ? 

La réponse est : presque. En cas de neige, il peut être difficile de se déplacer à vélo lorsque l’on a pas l’habitude. Toutefois, plusieurs exemples dans le monde montrent que cela est possible. (Exemple : « À vélo dans la neige », Finlande) Il est clair que la météo peut vous empêcher d’enfourcher votre vélo. Nos trois résidents de Lens nous le confirment. La pluie, la neige ou encore le froid les freinent à se déplacer à vélo. Il existe du matériel spécifique pour la pluie et le froid permettant de se déplacer dans un certain confort. Retrouvez nos divers articles pour plus de renseignements (Articles).

Que choisir comme vélo pour mes trajets ? 

“Définir l’objectif des déplacements à vélo et choisir le vélo en conséquence.” résume très bien Patrick. Il y a plusieurs points à prendre en compte. 

Le dénivelé effectué : Si comme nos trois Lensards vous prévoyez d’effectuer un dénivelé conséquent, il faudra privilégier un vélo à assistance électrique relativement puissant. 

L’effort souhaité : Moins vous avez envie de vous fatiguer, plus il faudra se tourner vers un vélo à assistance électrique puissant. Dans le cas contraire, un bon vélo à assistance électrique ou un vélo traditionnel fera l’affaire. 

Le parcours : Il faut aussi choisir son vélo en fonction du revêtement sur lequel vous allez rouler. Si c’est du goudron, un vélo plus “classique” conviendra. Si c’est sur des routes en terre ou forestière, un vélo typé VTT ou Gravel conviendra mieux. 

Il reste d’autres points à prendre en compte tel que votre budget par exemple. Comme le dit Patrick : “Ne pas choisir un vélo bon marché, se faire conseiller à l’achat et apprendre à l’entretenir soi-même, histoire de ne pas arriver en retard au travail.” 

Si je dois transporter des choses, cela n’est pas possible à vélo

La réponse est non. Il est tout à fait possible de transporter des choses à vélo. Nos trois Lensards nous le montrent. Steeve transporte “des vêtements de rechanges, de l’eau et le repas de midi” dans son sac à dos. Mathias transporte avec lui un “gros sac à dos”. Il est donc simple que transporter des affaires avec un sac à dos adéquat, même lorsque le trajet comporte un certain dénivelé comme le montre nos trois cyclistes. 

Oui mais cela reste des charges légères. Il n’est pas possible de transporter une charge lourde.  

Détrompez-vous. Un porte bagage permet déjà de transporter des charges plus lourdes. Les sacoches pour vélo permettent également cela. Certains vélos peuvent même se voir rajouter des éléments pour pouvoir transporter plus de poids et des éléments plus encombrants. Enfin, il reste le vélo cargo : le “camion” des vélos. Un vélo cargo vous permet de transporter des charges lourdes. Vélocité Valais et KargoBike le démontrent bien. Peu importe le dénivelé, vous pouvez transporter des charges plus lourdes avec un vélo adéquat. 

Conclusion

Le vélo peut remplacer une voiture et ce peu importe le terrain, comme nous le montrent bien les trois personnes citées en exemple. Même depuis une région de montagne, il est possible de se déplacer à vélo en choisissant l’équipement adéquat ainsi qu’en choisissant correctement votre trajet. 

À PRO VELO Valais Wallis, nous cherchons à savoir combien de personnes se déplacent à vélo depuis une région de montagne. Pour ce faire, nous avons mis en place un sondage qui ne prend que deux minutes à remplir (lien ci-dessous). Merci d’avance !

Debons Guérin

Le Valais, de par sa topographie, est constitué de diverses réalités concernant la mobilité. Si l’on habite la plaine ou une région de montagne, la manière dont nous allons et pouvons nous déplacer ne sera pas la même. Bien évidemment, le vélo est également touché dans cette problématique. 

À PRO VELO Valais Wallis, nous commençons à essayer de développer la mobilité vélo dans les régions de montagne et les coteaux afin qu’elle soit mieux incluse. C’est entre autre pour cela que nous avons lancé le groupe de travail du Haut-Plateau (cf. l’article ici : Groupe de travail du Haut-Plateau) et que nous aimerions en lancer dans d’autres régions de montagne et sur les coteaux. 

En parallèle de cela, nous aimerions connaître la quantité de personnes utilisant le vélo pour se déplacer régulièrement depuis une région de montagne ou depuis le coteau, leurs trajets ainsi que la fréquence. Pour ce faire, nous avons créé un petit questionnaire afin de pouvoir faire un premier état des lieux. Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder au questionnaire. Cela ne prend que 2 minutes à remplir. Merci d’avance pour votre aide ! 

La date limite du sondage est fixée au 01.05.2021.

Debons Guérin